Après Dany Boon dans le Nord et Dany Boon chez les Gaulois, Dany Boon marie sa fille !
Comme souvent quand j'écris trop de bonnes critiques consécutives, j'aime alterner avec quelque chose de plus mauvais, la carte ciné à volonté est là pour ça. Si elle me permet de me déculpabiliser en voyant énormément de mauvais films sans avoir l'intention de perdre d'argent, elle ne me laisse pas indemne pour autant.
Celui qui m'a fait mal aujourd'hui, c'est le nouveau Dany Boon, celui qui depuis un moment maintenant est devenu sa propre caricature, sa déclinaison du chti qui a rassemblé 20 000 000 de personnes dans les salles obscures et qui continue d'enchaîner les films médiocres.
Toujours cet air idiot, qui au final cache un bon fond malgré ses erreurs répétées, capable de séduire Diane Kruger en Russie dans un film sans queue ni tête, d'échanger de vie avec sa femme dans une comédie catastrophique ou de jouer un personnage insipide dans la dernière purge qui assassine toujours un peu plus la BD créée par Goscinny et Uderzo.
Ici la donne est identique, le même gros con au grand coeur, naïf mais un peu connard quand même. Sauf qu'en plus de cela, il est accompagné par une Valérie Bonneton détestable qui n'a pas du tout la nuance dans son jeu pour rendre le personnage rigolo, s'en suit une aventure affreuse, pas crédible pour un sou et aux rebondissements ignobles qui ne fonctionnent absolument pas. La gamine qui se marie n'a que 3 scènes à jouer et elle est niaise à souhait, la réalisation est fade, et les 90 minutes semblent ne jamais se terminer.
Attendez que le film soit diffusé à la télé et que vos chaines TNT rament pour être obligé de vous infliger ça, c'est convenu, déjà vu et sans saveur. Les 3 points sont pour l'utilisation de Under Pressure de Bowie et Queen qui même si elle n'avait rien à foutre là m'a mis de bonne humeur deux minutes.