Bien souvent les films de van der Keuken sont à la hauteur de la vastitude métaphysique du sujet observé. Sans doute encore une fois du fait qu'ils soient honnêtes et cohérents jusqu'au bout, en laissant le spectateur oeuvrer.
Ici brièvement, l'auteur se penche en anthropologue sur les apparences qui induisent amplement nos comportements et gouvernent nos vies, notre existence. Apparences bien souvent en rupture avec le monde intérieur, car la pulsion de vie prédomine, comme l'illustre le gardien du cimetière de Prague. Comme la mise au monde de l'enfant, à la fin du film, dont on découvre le genre, déterminant déjà un rapport particulier au monde.
(8,5/10)