Peut-être que ce film n'est qu'une pure fiction déguisée en documentaire.
Peut-être que ce film n'est qu'une publicité géante pour Banksy et son art.
Peut-être ce film n'est qu'une tromperie sur la marchandise, se focalisant sur l'escroc du Street Art, aux figures de joyeux looser qui prend sa revanche, personnage de fiction génial à lui tout seul, à l'accent anglais inaudible et aux allures de frenchy paumé à Hollywood.
Peut-être le spectateur est encore une fois spectateur d'un art qui le manipule et se moque de lui.
Pigeons que nous sommes.
Tant pis.
On passe.
Que l'on me traite tous les jours de pigeons si c'est pour assister à des petites perles de cinéma comme celle-là, passionnante de bout en bout, au rythme joyeusement effreiné et aux voix off quasi Scorsesienne.