L'amour à mort
Troisième film de Jacques BECKER sorti dans les salles en 1945, Falbalas prend la forme d'une plongée ethnographique matinée d'onirisme. L'œuvre joue en effet sur deux tableaux, deux thèmes,...
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le 23 mars 2011
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Avis assez mitigé pour ce Falbalas du génial Jacques Becker (qui se rattrapera en beauté avec le chef d'oeuvre du polar français "Touchez pas au grisbi" ou encore "Le trou"). Alors, une note au dessus de la moyenne grâce à une mise en scène inventive et léchée, une représentation riche et détaillée du milieu de la haute couture parisienne des années 40 et un casting féminin assez réussi (Formidables Jeanne Fusier-Gir en patronne masculinisée et Françoise Lugagne en souffre douleur tout en retenue). Mais, pour une histoire d'amour qui traite de la bascule en folie d'un homme, ça manque clairement de folie et donc de souffle. Constat personnel dû, pour beaucoup, à un Raymond Rouleau pas terrible. Un jeu théatral, un peu forcé, dans le surjeu et qui ne parvient pas à transmettre des émotions fortes et simples. Physiquement, il fait penser à un jeune Michel Piccoli mais pour ce qui est du talent, on repassera. Peut-être que le vrai Piccoli aurait permis à ce Falbalas d'être plus épique, ambigü et surtout bien plus remarquable.
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le 5 juin 2024
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