Give It Back !

// Teaser //

(...)Fantastic Birthday venait de gagner un spectateur potentiel.
. - Malela - (...) C'est un peu trop, parce qu'en plus de ces qualités ... durer trois plombes.
. - Not if you where the last "Pain in the ass" on Earth ! - (...) Seulement c'est bien la sensibilité de film qui, s'accordant à la tienne, va faire que tu passeras un bon moment ou pas. (...) affronter la pluie battante, le vent soufflant à pleins poumons (...) confiant.
xoxo

// Le billet d'humeur //

Give It Back !

Alors que nous étions confortablement, ou ce qui pouvait s'en rapprocher le plus ce soir-là, installé/e/s; engoncé/e/s dans ces sempiternels fauteuils rouges que nous affectionnons tant, nous fûmes invités à regarder quelques bandes annonces.

J'aurais aimé pouvoir dire que nous aurions pu les savourer, mais la platitude succédant à l'ennuitude, il ne ressorti du lot, et encore uniquement à mes yeux, qu'une bande annonce.
Je fus emballé par la promesse d'un film qui se voudrait Andersonnien. Un jeune homme, fort élégant, moulinant des bras façon disco me rappela à tort C.R.A.Z.Y. mais c'est l'impression qui m'est venue immédiatement.

Fantastic Birthday (ne parlons pas des titres français en anglais pour remplacer un titre déjà en anglais) venait de gagner un spectateur potentiel.

-Malela-

Lorsque Girl Asleep s'ouvre sur un plan guindé, dans son cadre soigneusement cadré, composé de telle façon qu'on ne peut évidemment pas passer à côté et du travail effectué et de la volonté de bien faire (et un peu de le montrer), on se demande alors si la sauce va prendre. Une impression persiste : cela semble forcé. C'est un peu trop.

C'est un peu trop, parce qu'en plus de ces qualités érigées de façon presque ostentatoire, Rosemary n'hésite pas à te coller des ralentis. Dans l'absolu j'ai rien contre, ça peut être parfait comme la sortie/fin de mariage dans Moonrise Kingdom ou ça peut, malheureusement être trop long et te donner l'impression durer trois plombes.

Fort heureusement, l'onirisme fini par gagner la partie; transporte son spectateur, à supposer que le spectateur soit un peu comme moi; et achève de convaincre que le métrage en valait bien le coût.

Juste avant, le film se paie le luxe de me rendre heureux, il en faut – parfois – peu, avec un bon passage chorégraphié comme il se doit.
L'effort sur l'éclairage, à ce moment-là, m'a semblé accru, ou du moins en fort contraste avec un certain côté cheap qui hante le film mais qui n'est pas sans avoir un certain charme, comme ces masques en papier mâché / bandelettes de plâtre par exemple.

J'ai pensé à Where the wild things are de Maurice Sendak, mais c'est surtout une impression diffuse qui plane, à mon humble avis, sur l'ambiance du film.

-Not if you were the last "pain in the ass" on Earth-

Bien entendu, tu en aura vu des films "coming of age". Chacun y allant de sa sensibilité. Chacun semblant passer par des portes ouvertes, parcours bien balisé, maintes et maintes fois. Seulement c'est bien la sensibilité du film qui, s'accordant avec la tienne, va faire que tu vas passer un bon moment ou pas.

S'il fallait prouver que ça ne tient pas à grand-chose pour se retrouver face à face avec un bon petit feel-good film. Celui qui saura récolter votre bonne humeur afin de semer un sentiment de bonheur durable et communicatif.

J'avais clairement besoin d'un film comme Girl Asleep pour affronter la pluie battante, le vent soufflant à plein poumons sur l'autoroute, la journée de travail du lendemain se terminant par un inventaire et la reprise le surlendemain à 6h pour contrôler le dit inventaire.

C'est dire si ces masques, la forêt, les origamis de Greta, l'engouement d'Elliot et la boîte à musique ont su rester avec moi afin que même 48 heures plus tard je puisse livrer un billet d'humeur honnête.

Pourtant chacun sait que je suis plutôt adepte du retour à chaud. ;)

xoxo