Troisième et dernier volet de la trilogie à succès Fantômas d'André Hunebelle (Méfiez-vous des blondes, OSS 117 se déchaîne) consacrée aux personnages créés par Pierre Souvestre et Marcel Allain, après Fantômas en 1964 et Fantômas se déchaîne en 1965. Fantômas invente un impôt sur la fortune, et assassine les payeurs récalcitrants. Le commissaire Juve & Fandor mènent l'enquête. Le casting se compose toujours de Jean Marais (Le Capitaine Fracasse, Le Saint prend l'affût) dans les rôles du bad guy principal Fantômas, du journaliste Fandor, Walter Brown et aussi Giuseppe. Ce joint à lui l'autre star du film Louis de Funès (Taxi, Roulotte et Corrida, La Grande Vadrouille) dans le rôle du gaffeur commissaire Juve et la divine Mylène Demongeot (Les Trois Mousquetaires, Camping). Ainsi que Jacques Dynam (Les Démons de l'aube, L'Antidote), Henri Serre (Jules et Jim, De guerre lasse), Jean-Roger Caussimon (L'Auberge rouge, La Baraka), Françoise Christophe (La Belle Image, Hello Goodbye), Robert Dalban (Les Tontons flingueurs, La Chèvre), Dominique Zardi (Paris brûle-t-il ?, Vidocq), Henri Attal (OSS 117 se déchaîne, Le Glandeur), Raymond Pellegrin (Manon des sources, Viva la vie) qui complète la distribution.
Yes my Lord. Yes my Lord. Yes my Lord. But I beg your pardon my Lord. In my opinion, I am sure, mais alors I am tout à fait sure que c'est un coup de Fantômas.
Fantômas revient avec une nouvelle idée : imposer aux riches (nobles comme gangsters) un impôt sur le droit de vivre. Débarqués en Ecosse, le commissaire Juve, Fandor et sa fiancée ont pour mission d’attraper Fantômas. Dans un château hanté par les esprits, Juve, censé protéger les propriétaires, est lui-même victime de l’humour macabre de Fantômas, lequel use et abuse de ses masques extravagants et de son rire caverneux. Il malmène le pauvre commissaire Juve en accrochant des pendus dans sa chambre. Quand Fantômas passe, quelqu’un trépasse.
Alerte, y a un pendu dans ma chambre... Y a un pendu dans ma chambre... Alerte !
Fini les gadgets de James Bond à outrance du précédent opus. Doté d’un budget moins confortable, le film fut entièrement réalisé en France, le château écossais de Lord Mac Rashley est en réalité le château de Roquetaillade, situé sur la commune de Mazères (Gironde). Bien en dessous des précédents opus, Fantômas contre Scotland Yard et surtout une comédie à la gloire des pitreries de Louis de Funès. Jean Marais est en retrait malgré ses nombreux rôles dans le film et Mylène Demongeot fait de la figuration, l'action est réduite a des poursuites dans les couloirs d'un château notamment avec la fameuse scène du pendu, une seule poursuite à cheval a lieu !
On m'a dépendu mon pendu ! Il ne s'est pas dépendu tout seul !?
Ce troisième chapitre a réussi à glaner 3,6 millions de spectateurs au box-office Français de 1967, un triomphe en demi-teinte n'ayant pas permis la mise en route d’un quatrième opus (Fantômas à Moscou, dans lequel Fandor apprend qu'il est le véritable fils de Fantômas) pourtant prévu et qui a finalement été abandonné parce que Jean Marais & Louis de Funès ne s'entendaient plus et auraient demandé des cachets exorbitants, par conséquent, les producteurs décidèrent de ne pas donner suite et le projet tomba à l'eau. À noter la participation de l'actrice Françoise Christophe dans le rôle de Lady Dorothée Mac Rashley qui interpréta aussi en 1947, la princesse Daniloff dans Fantômas réalisé par le cinéaste Jean Sacha !
Le cheval parle !! j'ai un cheval qui parle !