« Le Mort qui Tue » : derrière ce titre un peu grotesque vu d’aujourd’hui se cache la troisième aventure de Fantômas signée Louis Feuillade. Après la fin explosive du deuxième volet, Fandor se remet et enquête sur une nouvelle série de crimes mystérieux, en apparence sans l’aide de Juve…
Ce troisième volet met un peu plus de temps à démarrer et s’avère moins prenant. La faute peut-être à 30 minutes supplémentaire par rapport aux deux précédents ? Il est néanmoins riche en crimes et conspirations en tous genre. Fantomas adorant se tapir cagoulé derrière des rideaux pour étrangler ou détrousser ses proies.
Avec ici, l’idée très originale de voir Fantômas voler la peau de l’une de ses victimes, et utiliser ses empreintes pour le faire accuser de ses méfaits. Et oui, au tout début de 20ème siècle, la police française utilisait déjà la reconnaissance digitale, grâce au système Bertillon, d’ailleurs explicitement mentionné !
Une idée qui sera reprise dans les films d’André Hunebelle des 60’s. Et qui témoigne aussi de l’aspect involontairement documentaire de cette série, dont la restauration en HD offre quelques jolies vue du Paris de l’époque.