"Farandole" est une ronde finalement, c'est-à-dire une suite de petits sujets liés entre eux par un personnage qui fait la transition. Un film composé de quatre-cinq sketches dont la mise en scène, par ce procédé de boucle, est plus harmonieuse et ludique.
Le film est une comédie, avec des moments plus amers. Elle permet à quelques vedettes de l'époque de faire une composition sympathique, Alerme en escroc avec postiches, Paulette Dubost en prostituée parigote sur le mode d'Arletty, Bernard Blier en mari adultère...
Divertissement mineur et éclectique, au sens où il n'y a pas d'enseignements à tirer du film ni d'idées ou thèmes communs aux intrigues, le film offre quelques bons dialogues d'Henri Jeanson (écrits sous pseudonyme), et c'est en somme le principal mérite de cette comédie impersonnelle du méconnu André Zwobada. On ne s'ennuie pas mais l'insignifiance du sujet et l'absence de contexte, social notamment, limite l'intérêt du film.