Et si tout cela n'était qu'une métaphore pour parler des éjaculateurs précoces ?
Après un épisode dépaysant, les producteurs décident de revenir au fondement de "The Fast And The Furious", c'est-à-dire une intrigue policière, une infiltration, des courses poursuites et des bons sentiments sur fond de mécanique. Les conséquences se trouvent à tous les niveaux, et c'est bien dommage.
Le scénario est mal ficelé. On n'y croit tout simplement pas à ces courses poursuites pour justifier une vengeance mal amorcée. Puis, bien qu'il ne faille pas avoir un cerveau développé pour comprendre l'intrigue, celle-ci est bien trop complexe, entendez par là qu'il aurait fallut épurer tout cela pour en revenir une histoire simple mais efficace, et juste prétexte à des courses poursuites. Mais ce qui fait que vraiment ça ne va pas, c'est le manque d'humour. Avec des blagues, comme dans "Tokyo Drift" ou dans une moindre mesure "Two Fast, Two Furious", ce grand n'importe quoi serait bien mieux passé, ç'aurait été bien plus fun à regarder.
La mise en scène est bourrée d'effets CGI. Comme dans le 1, mais en pire, puisqu'à cause de certains lieux, ce sont carrément des plans entiers qui sont faits numériquement (certains plans dans le tunnel ne contiennent aucun élément érel, juste des effets spéciaux) et ça ça fait mal quand il s'agit de course poursuite, surtout après une mise en scène plus posée mais plus efficace comme dans le précédent volet. Enfin, dernier élément révélateur de ce mauvais choix, Paul Walker est de nouveau mal à l'aise. Peut-être est-ce juste la présence de Vin Diesel (peut-être qu'il le rackettait à la sortie du studio?), toujours est-il qu'il n'a plus l'air d'autant s'amuser à son volant.
Bref, "F&F4" se vautre lamentablement : une mise en scène qui ne permet pas de jouir de vraies courses poursuites et un scénario assez chiant à regarder, qui manque de fun. Le pire épisode à ce jour, pourtant j'aimais bien "Tokyo Drift".