Fast & Furious 5 par NicoBax
C'est le 5ème (avant le 6ème, pour ceux qui auraient la flemme de mater la super méga séquence d'après le générique) et la formule ne change pas : des voitures qui roulent vite, des courses-poursuites, des méchants très méchants, des mecs bodybuildés, des gonzesses à tomber et les gentils qui gagnent à la fin. C'est pas l'originalité qui les étouffe mais il faut reconnaître que les scènes d'action (cette fois-ci à Rio - c'est la mode depuis Hulk) envoient du bois comme il faut. Le souci, c'est qu'il y a des scènes entre les explosions/poursuites/pan-pans. Et là, c'est le drâme.
Vin Diesel n'a pas réussi à perdre son gras, du coup il est un peu emmerdé pour activer ses muscles faciaux déjà bien congestionnés (faut le voir essayer de froncer un sourcil d'un oeil attendri en tentant de former un rictus complice EN MÊME TEMPS, plus de suspens que dans le film entier), Paul Walker a toujours ce regard "encéphalogramme plat" qu'il maîtrise si bien, Tyreese ne peut plus se cacher derrière ses muscles et doit assumer le fait qu'il ait une tête énorme, le méchant s'appelle Zizi et The Rock (qui galère à peu près autant que Vin Diesel) a une pussy face et des bras huilés en toutes circonstances.
Reste que même si on n'en a strictement rien à secouer des grosses cylindrées, les scènes d'action sont au mieux bien foutues et au pire suffisamment énormes (la poursuite finale, un énorme WTF) pour divertir celui qui aura laissé son cerveau au moment du générique.