Comme d'habitude avec la franchise, on laisse le cerveau à la maison avant d'aller au ciné. On profite des cascades, des bastons à base de mecs de 130 kilos de muscles et des voitures capables de voler/rouler avec le moteur en feu/prendre des virages à 150 km/h dans le plus grand des calmes.
Déjà déçu par le précédent volet, ce n'est pas ce Fast 8 qui va me réconcilier avec Vin Diesel et sa bande.
Oui on en prend encore plein les yeux mais les personnages stagnent ou prennent des directions complètement absurdes.
Faire revenir Statham en gentil ? Vraiment ? Le mec a buté le chinois mais vient tranquille taper de la merguez dans le traditionnel barbeuc de fin de film ? Le gars qui voulait buter toute la bande à Dom se prend à vouloir sauver son fils ? Et son frère aussi ? Je l'avais pas vu venir celle là.
Fans invétérés, vous aurez droit à votre lot de blague du black de service, à une Laeti qui sert totalement à rien, à un The Rock qui casse un max de gueule, à un Dom qui tourne en rond et à une méchante encore plus banale que d'habitude, la seule particularité de cette dernière étant d'être une femme (par rapport aux précédents méchants, j'entends).
Sean (le héros de Fast and furious 3) toujours porté absent, Bryan a peine évoqué et qu'on a décidément pas envie de faire mourir (certainement pour plus tard) et une équipe qui ressemble plus à grand chose.
La mayonnaise ne prend plus trop avec moi, mais la saga a encore de longues années devant elle vu le succès de chaque film. On devrait encore en bouffer deux (si tout se passe comme prévu) et on pourra enfin oublier tous ensemble cette saga qui se perd un peu plus à chaque nouvel opus.