Effet de ralenti sur effet de ralenti, c'est facile d'arriver à 2h16, mais c'est pas facile de ternir le spectateur en halène. Certes, ça envoi du lourd, toujours plus sensass', mais toujours plus surréaliste aussi, autant dire qu'à force on a tendance à se lasser. Heureusement, la bande son est pas trop mal, c'est aussi ce qui fait un film d'action. Néanmoins ce Fast and Furious n'est qu'un mixe de tout ces prédécesseurs et parfois deux beaux adultes ne font pas de bel enfant... Je veux dire par là que prendre l'intrigue de Fast and Furious 6 et son schéma (vous avez tous dû faire le rapprochement : à la place de Letty qui se retourne contre sa famille c'est Dom ; au lieu de Hobbs, l'ennemi du 5e opus qui s’allie avec la famille c'est Deckard Shaw (Jason Statham) le gros méchant du 7e opus qui s'allie à Hobbs et la famille), "remplacer" Brian par un flic faussement bad-ass, tout cela en s'écartant de plus en plus du monde de la course de rue... ça fait pas bon mélange.


C'est dommage parce que... ça commençait bien ! Sur du son latino on retrouvait notre couple de cascadeurs à l'amour indestructible dans un cadre paradisiaque qu'est la Havane. Le départ est donné par une course de rue qui sert de règlement de compte. On sait déjà qui va gagner mais c'est pas grave, ça fait du bien de replonger dans cette ambiance. Seulement ça ne dure pas et nous voilà plongés dans un thriller qui sonne faux. Le suspens autour du contrat entre Dom et Cipher (Charlize Theron) devient agaçant surtout lorsque l'on apprend enfin de quoi il s'agit. C'était bien trouvé mais encore une fois c'était facile et à peine crédible. On sait que Dom est très famille mais il aime Letty plus que tout alors pourquoi


il ferait tout pour Héléna jusqu'à tuer des membres de son clan ? Non, ça sonne creux.


Comme je le disais, les scènes d'actions sont grandioses, à grande échelle ! C'est de la science fiction tout ça, c'est encore pire que l’Oeil de Dieu. Après, pourquoi pas hein, ça se défend, mais les voitures qui tombent du ciel et qui pètent la moitié de New York City c'est juste rigolo...


Bien sûr, on retrouve nos personnages préférés, enfin sauf Brian (Paul Walker tu nous manques), Han (Sung Kang), Gisele (Gal Gadot) ou encore Mia (Jordana Brewster)... tout ce qui rendait la saga émotionnel, touchante et attachante. En tant que fan inconditionnelle, j'ai vu ce 8e film mais j'avoue avoir été déçue. Enfin bon, faut dire que je m'attendais à ce que ça manque de neuf et de cachet. Je verrai pourtant le 9e film et le 10e aussi !


Je lui mets donc 5/10 parce que j'aime cet univers et les valeurs qu'il défend tels que la liberté, la fidélité, la loyauté et l'amour. J'aime les belles bagnoles, l'adrénaline que procure certaines scènes too fast et certains combats so furious, et je me suis bien trop attachée aux personnages piliers notamment Letty qui est un modèle de courage et de force.

abauteure
5
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le 22 mai 2017

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