Alors que Disney a son MCU et Warner son DCU, il manquait à Universal sa franchise de super héros. Ne cherchait pas plus loin, avec son neuvième opus plus wtf que les précédents, Fast and Furious est devenu une saga de super héros.
Je ne parlerais pas ici de la structure narrative qui est strictement la même que les précédents films. On retrouve un Vin Diesel qui n'apporte aucune nuance à son personnage qui ne semble pas évoluer depuis l'épisode 5. Et malheureusement encore une fois, l'intrigue repose sur un conflit avec un proche direct à Toretto (Letty dans FF4, son enfant dans FF8 et maintenant son frère).
Le retour de Jordana Brewster (Mia) est un vrai bonheur mais pas assez exploité. Et je pense sincèrement que les rôles féminins de cette franchise arriverait à tenir un film entier sur leurs épaules.
Le film assume totalement son côté irréaliste mais cela ne suffit pas à passer un bon moment. De plus, malgré les 2h20 de film, o' fait revenir un certains nombre de personnages issu de Tokyo Drift pour au final les voir 10 minutes à l'écran.
Cette saga à largement fait le tour de ce qu'elle pouvait montrer à l'écran. Reste que si l'on oublie le scénario, on passe un bon moment grâce à une mise en scène très rythmée et l'alchimie toujours autant présente entre les acteurs.
Depuis qu'il est producteur sur cette saga, Diesel s'éloigne de l'essence des premiers épisodes et fournit à son public une saga qui se rapproche plus de la science fiction que de l'action.