Fast & Furious : Hobbs & Shaw - Deux bourrins, un virus et un super méchant

Une baston XXL servie sur un plateau d’explosions

Si tu t'attendais à un film profond avec des dialogues ciselés, remballe tes affaires et va voir un drame norvégien. Ici, c’est 2h16 de castagne, de cascades qui font un gros doigt d’honneur à Newton, et de vannes entre deux mandales. Hobbs et Shaw se mettent sur la gueule, se balancent des piques dignes de deux darons en pleine crise de la cinquantaine, et explosent plus de voitures que dans un GTA en mode carnage.

Idris Elba, le méchant en mode DLC cheaté

Ce type est littéralement un boss final avec les codes trichés activés. Super fort, super rapide, blindé comme un tank, et en prime il roule en moto intelligente qui se conduit toute seule. Si Skynet avait une mascotte, ce serait lui. Malheureusement, il est tellement pété que ça devient presque injuste pour nos deux bourrins de service. Heureusement qu'ils compensent avec leur résistance surnaturelle digne d'un personnage de Street Fighter.

Des cascades qui insultent la physique

Si tu croyais que les lois de la gravité s'appliquaient encore dans cette saga, t'es aussi naïf qu'un végan qui commande un steak saignant. Les mecs sautent d’immeubles, se rattrapent au dernier moment, pilotent des camions comme si c’était des vélos, et enchaînent les cabrioles impossibles avec une facilité déconcertante. Mention spéciale à la scène des hélicos : un chef-d'œuvre d’absurdité cinématographique.

Le duo qui sent la testostérone et la vanne facile

Dwayne Johnson et Jason Statham, c’est le buddy movie version 2020 : gros muscles, blagues à la con, et bastons millimétrées. Leur alchimie fonctionne, même si on a parfois l'impression d'assister à un concours de celui qui aura la plus grosse (phrase d'accroche). Seul bémol : Ryan Reynolds débarque pour jouer un agent du gouvernement aussi utile qu'une porte sans charnières. Ses blagues tombent à plat et il casse l’ambiance comme un vegan dans une rôtisserie.

Conclusion : Du grand n'importe quoi, mais putain que c'est bon

Ce film, c'est une part de pizza ultra-grasse à 3h du matin après une soirée trop arrosée. T’as honte d'aimer ça, mais bordel, ça fait du bien. Si tu veux de l’action qui explose de partout, des bastons filmées comme un jeu vidéo, et une intrigue aussi complexe qu'un épisode de Dora l'exploratrice, fonce. Hobbs & Shaw, c’est du plaisir coupable pur et dur, et parfois, ça suffit largement.

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