Fatal bazooka
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le 12 janv. 2011
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Commençant comme un film policier lambda aux scènes d’actions succinctes (notamment une course-poursuite de nuit franchement pas mal) et avec quelques longueurs (mauvaise gestion des temps-fort et temps-mort), Fatal Termination prend une ampleur bienvenue lors de la dernière demi-heure. Elle passe à la vitesse supérieure en enchainant tatane urbaine, vite expédiée (Phillip Ko vs Moon Lee) mais maitrisée mais surtout en orchestrant des gunfights et des explosions à foison. Ajouter à cela des hélicoptères et des voitures criblées de balles dans un décor désolé et nous ne sommes pas loin d’un post-nuke qui se donne les moyens de faire les choses en grand. Le décor naturel et dépouillé qui passe d’un toit d’immeuble grisâtre à un terrain vague renforce le côté désespérée de l’œuvre. Si l’on avait pu goûter à la perversité tout en excès dont l’auteur fait preuve avec ses personnages jusqu’alors, il enfonce le clou (rouillé) dans ce dénouement d’une tragédie sans pareil. Les personnages de Ray Liu et Moon Lee deviennent un couple d’auto-justiciers empreint d’une noirceur obstinée. Ils n’ont plus rien à perdre et nous le montre de façon expéditive bien que cette partie dure. Un grand moment d’action avec tout ce que cela incombe à ce genre de production.
Fatal Termination est un film sombre et violent, un film d’une dramaturgie forte à haute teneur spectaculaire. S’il est imparfait, son explosivité parvient à nous scotcher. Un film over the top comme savait nous en faire l’industrie cinématographique hongkongaise.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2012/08/31/fatal-termination-1990-andrew-kam-yeung-wa-avis-review/)
Créée
le 13 sept. 2012
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