Valérie Damidot pleure devant de tels décors.
Le grand guignolesque de ce film repose sur l'absurdité de la situation : des créatures mutantes attaquent un bar en plein désert (pourquoi ? Personne ne le sait, sinon, ce n'est pas drôle). Le héros beau-gosse qui vient sauver tout le monde est le premier à se faire bouffer (non, c'est pas du spoil, c'est genre la deuxième scène), et là, je me suis dit que ce film allait, finalement, être bon. Pourquoi ? Parce qu'en cinéma normal, on ne fait pas mourir le seul mec qui est armé et qui sait à quoi s'attendre.
Le cynisme et l'humour sont deux éléments prépondérants de ce film, et s'ils n'étaient pas là, on se serait vite fait chier. Le truc le plus décalé restera sans doute les encarts pour présenter les personnages (à la façon survival ou émissions de télé-réalité).