Feast II : No Limit par Mickaël Barbato
Alors certes, les plans lors des attaques sont toujours aussi tremblotants. OK, le scénario tient sur un grain de riz basmati : on y suit quelques rescapés du premiers qui, cette fois-ci, auront le droit à une ville entière pour jouer à cache-cache avec les streums. Ils sont vite rejoints par une bande de motardes qui perdent, au fur et à mesure, pas al de ciuches d'habits. Deux nains tatoués, catcheurs et serruriers. Un vendeur de voiture, sa femme débile et le collègue avec qui elle rend cocu son mari. Tout ce joyeux monde veut trouver refuge dans une prison, gardée par le plus grand junkie de la région. Après avoir trouvé refuge sur un toit (comme c'est original), tente le tout pour le tout.
On n'apprend rien de plus sur le bestiaire qui, même s'il paraît plus efficace visuellement, un peu moins cheapos, est la déception du film. Finalement, ces bestioles en rut ne serve que de finalité aux conneries de notre groupe dégénéré. Bien sûr, elles provoquent le gore très crado-rigolo, mais finalement on préfère rire des personnages et des situations. D'ailleurs, ces dernières vont très loin, et le réalisateur n'hésite pas à montrer des choses qu'on ne voit que dans ce genre de péloches dingos. Vous en avez marre des héros sauvant le bébé des griffes du monstres ? Ras le bol des lolcat et vous voulez voir un monstre violer un chat ? Ou, comme tout le monde, en tout cas toutes personnes sensées et de bon goût, vous voulez voir voler un nain ? Alors donnez des pépétes aux Weinstein. Oui, ça fait mal, mais pas le choix... quoi, vous attendez le cinéma français pour vous rassasier ?