Documentaire sur les Doors, tourné en 1968, produit par les Doors eux-mêmes. La caméra se fixe essentiellement sur l’hypnotique Jim Morrison, souvent accompagné des autres membres du groupe John Densmore (piano) et Robby Krieger (guitare).
Nous les suivons notament lors d’un concert où des fans se ruent sur scène tel des zombies, avec des policiers débordés qui tentent de les repousser. Ensuite une séance de répétition / improvisation, avec un piano, un canapé et des grouppies.
Et enfin une interprétention live de The End, où Jim Morrison nous fait son rituel scénique, tel un shaman, en transe, il chante, il crie, il danse (et il parle d’une mite égarée sur scène).
La consommation de drogue est source d’inspiration, très clairement, mais lorsqu’on le voit se redresser pour saluer à la fin du spectable, on se demande si il n’y a pas une part de simulation dans son état de transe.
Un personnage, une musique, une époque.
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2017/01/02/feast-of-friends/