Je ne dénie pas quelques qualités techniques au film de Kôyû Ohara, mais il n’y a pas grand chose d’intéressant dans ce film, la faute au scénario de Seiji Matsuoka qui n’arrive pas à se concentrer sur un sujet principal. Ce n’est pas un pinku sur la prison, cette partie incorporant le cliché du lesbianisme et des femelles en chaleur, est dévolue à Tokuko Watanabe (Miki) et Midori Mori (Momoko) . Du moins, je le suppose car les bases de données de type imdb et autres ne sont pas explicites.
Mis à part le côté WIP, on se retrouve avec l’histoire d’une pauvre fille (Naomi Tani) régulièrement battue ou trompée par les hommes, qui s’amourache d’un bellâtre qui gratte la guitare. Bien sûr, l’histoire finit mal. Rajoutez, un viol pendant l’évasion où on découvre le secret de Miki. Le mélange Naomi-Tokuko ne tient pas la route et la tragique histoire de Naomi est sans intérêt.
On pourra donc éviter ce film sans le moindre regret.

TeryA
4
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Roman Porno de la Nikkatsu (1971-1988) en vostfr

Créée

le 23 juin 2021

Critique lue 79 fois

TeryA

Écrit par

Critique lue 79 fois

Du même critique

La Femme aux seins percés
TeryA
5

Petit précis de manipulation à l'usage des pervers

Contient des spoilers Le film avait tout pour me déplaire : le piercing sur les seins à l’aiguille n°8 filmé de gros plan (un peu plastique le sein) et le club privé de richards oisifs pour qui une...

le 7 nov. 2021

2 j'aime

L'enfer des femmes, forêt humide
TeryA
7

Belle adaptation du divin marquis

Adapté de « Justine », le film traite avant tout la pensée du Marquis de Sade et ne se complaît pas dans les sévices infligés à la pauvre jeune fille. Il en résulte une construction atypique pour un...

le 23 juin 2021

2 j'aime

Za mania: Kaikan seitai jikken
TeryA
6

Drôle de façon de jouer aux cartes

Si je le trouve légèrement en-dessous d’ Orgasm: Mariko (1985) et de Woman in a Box (1985) dans le même genre, il n’est pas pour autant dénué de qualités. Il aurait dû s’approcher de la médiocrité...

le 23 nov. 2024

1 j'aime