Je ne dénie pas quelques qualités techniques au film de Kôyû Ohara, mais il n’y a pas grand chose d’intéressant dans ce film, la faute au scénario de Seiji Matsuoka qui n’arrive pas à se concentrer sur un sujet principal. Ce n’est pas un pinku sur la prison, cette partie incorporant le cliché du lesbianisme et des femelles en chaleur, est dévolue à Tokuko Watanabe (Miki) et Midori Mori (Momoko) . Du moins, je le suppose car les bases de données de type imdb et autres ne sont pas explicites.
Mis à part le côté WIP, on se retrouve avec l’histoire d’une pauvre fille (Naomi Tani) régulièrement battue ou trompée par les hommes, qui s’amourache d’un bellâtre qui gratte la guitare. Bien sûr, l’histoire finit mal. Rajoutez, un viol pendant l’évasion où on découvre le secret de Miki. Le mélange Naomi-Tokuko ne tient pas la route et la tragique histoire de Naomi est sans intérêt.
On pourra donc éviter ce film sans le moindre regret.