Female Teacher in Rope Hell par Gewurztraminer
Dans la litanie du genre, Female Teacher in rope hell constitue un variation attendue à la série des Female Teacher mettant cette fois çi en scène Junko Mabuki. Si l'entame et son sens d'une ambiance bourgeoise, pesante et raffinée laisse espérer un Nishimura pour une fois concerné, la suite a tôt fait de reprendre les clichés inamovibles et un traitement graphique sans surprise. Personnage interchangeable, la professeur invitée par un collègue se fait emprisonner dans son domicile. Commence alors le long tunnel SM déballant les classiques ligotages, lavement et soumission qu'une élève trop curieuse rejoindra bientôt. Loin des pellicules perverses du genre, le recours routinier à des ressorts psychologiques grossiers amoindrit considérablement la portée infamante d'un récit sujet à de fatales et ludiques digressions naïves (repère et accessoires high-tech inattendus, geôlier regardant ses vidéos de torture en petit-déjeunant) ; Nishimura n'esquissant même pas le cliché habituel de la victime convertie. Seule la fin maladroite détonne un tant soit peu, laissant les victimes et son agresseur prisonniers d'une cellule en flamme. Une itération industrielle de plus.