Oh oui, Angela, fais-moi mal !
Tout comme l'économie allemande, son cinéma, qui connaissait un vrai renouveau, vient enfin d'être remis au pas par Angela Merkel. On range les nez rouges et en avant pour une bonne dose d'austérité.
Ici, ça a beau être l'été, le soleil ne brille pas franchement dans les cœurs de cette famille visiblement aussi heureuse de se retrouver que moi d'assister à un concert de Mylène Farmer. En gros, on est pas loin de la bonne vieille torture.
Pendant quelques minutes on pourrait se croire dans un "Conte d'été" rohmerien, mais très vite on comprend que la légèreté n'aura pas sa place ici et que la boîte d'antidépresseurs ne devra surtout pas se trouver trop loin de nous, au risque de se sentir tenté par la pendaison à de nombreuses reprises durant ces 90 minutes de déconnade intégrale.
La preuve est faite que je suis un bon gros névrosé, j'ai plutôt pris du plaisir.