Récit relatant "l'inhospitalité" réservée à une exilée et son jeune fils, consécutif au franchissement clandestin de la frontière. Migrants probablement Rohingyas ou du moins birmans (disques de thanaka sur les joues). Comportement méprisant, voire xénophobe, d'un commerçant thaïlandais s'empressant de dénoncer abusivement ces deux réfugiés sur les réseaux sociaux comme étant de potentiels voleurs. Nationalisme agressif confirmé par l'accueil courtois réservé par ce dernier à des militaires en patrouille. Réalisme fantastique dans une séquence symbolique où l'enfant est enlevé par une créature géante au faciès de primate: il est fort possible qu'il s'agisse d'une représentation d'Hanuman, en tant que gardien du territoire, du seuil. Il y a possiblement l'idée ici d'une récupération faite par l'Etat de la tradition hindoue pour affirmer sa politique protectionniste.
Roue de la vie dans un parc d'attraction où l'enfant incarne la figure d'un peuple tout entier.
Ecriture assez naïve, mais résolument engagé.