« Feu Mathias Pascal » est coupé en deux, racontant l’histoire d’un homme, se casant assez vite avec la femme que convoite son meilleur ami (Michel Simon avec une coupe de cheveux pas possible…) et avec qui il a un bébé, mais devant supporter une belle-mère ignoble, tandis que sa mère est bientôt mourante. Suite à deux drames (que je ne dévoilerais pas), il s’enfuit à Monte-Carlo et apprend qu’un corps a été retrouvé et que ce serait le sien : tout son « entourage » et le bled où il résidait le crois mort ! Parfait, il peut commencer une nouvelle vie à Rome.
Bien sur, c’est long. Mais il y a Ivan Mosjoukine dans un registre parfois burlesque (les scènes à la bibliothèque sont irrésistibles) que je ne le connaissais pas et très émouvant que je lui connaissais.
Il est de quasi toutes les scènes, il est évidemment intense, se donnant à ce rôle, très expressif.
Le scénario est assez imprévisible et la partie à Rome est la plus réussie, la moins plombante.
L’Herbier étrangement, ne joue pas sur les décors, mais le montage et les effets sont fascinants.
J’ai mis 7 (décidément). Je n’étais pas totalement dedans mais l’histoire arrivait quand même à me passionner et m’inspirer.