Quelqu'un parle aux étoiles...

Après avoir sorti Brisby et le secret de Nimh, qui reste aujourd'hui encore à mes yeux l'une de ses plus belles réussites, Don Bluth sort Fievel et le nouveau monde qui traite du rêve américain. Le film est vu sous un œil, évidemment, un peu négatif (mis à part la fin), le réalisateur ne pouvant, une fois encore, s’empêcher de faire vivre les pires horreurs à ses héros.

Il n'en reste pas moins que j'ai une tendresse infinie pour cette œuvre qui a été la première pour laquelle j'ai compris que le monde de l'animation ne se limitait pas aux studios Disney et que ses œuvres « alternatives » pouvaient être, non seulement bonnes, mais même presque meilleures que la concurrence. Des personnages attachants malgré tout leurs malheurs, en passant par le scénario, le rythme, les chansons ou la qualité visuelle, tout dans ce film est réussi et me transporte aujourd'hui encore.

Avec le petit dinosaure et la vallée des merveilles qui sortira deux années plus tard, cette œuvre restera l'une des plus grandes claques que j'aurais eu, cinématographiquement parlant pendant mon enfance.

Alors, oui... Merci Don Bluth. Je ne sais pas si vos héros parlaient aux étoiles, mais une chose est sur ils parlaient aux miennes.