Soyons clairs et si la note ne l'était pas suffisamment, je n'ai pas du tout accroché à "Fight Club".
Malgré des performances correctes de Pitt et Cusack, je suis restée de glace pendant toute la durée du film, me demandant pourquoi ce type avait besoin d'écouter cet autre type, manifestement dérangé, et quel pouvait bien être l'intérêt de les voir se mettre des pains dans la tronche à longueur de bobine.
Certes, ils sont parfois torse nu et cela peut être gratifiant d'un point de vue esthétique mais ils sont également totalement défigurés et couverts de sang, en conséquence le quota de sexitude en prend un coup (on se raccroche à tout en cas de dèche).
D'autre part, le scénario en lui même a peiné à m'emporter et je n'ai jamais vraiment était intéressée par les personnages, tous plutôt antipathiques et quand le tout tourne au complot anarchiste, j'ai été perdue à tout jamais : des gars qui se mettent sur la tronche dans un mauvais sous sol en prétendant vendre des pains de savon se transforment en V comme Vendetta? (je schématise hein, c'est un exemple) Mon cerveau a dit non.
Quant au twist, il m'a en effet pris par surprise à l'époque et m'a déçu par la même occasion. C'est la destruction totale est immédiate de tout le film : cette relation co-dépendante et trouble était la seule rédemption de cette histoire : un dominant et un dominé et de savoir ce que je sais maintenant, ça me gâche le seul aspect du scénario qui m'avait maintenu éveillée.
Un coup d'épée dans l'eau en ce qui me concerne que ce film qui a atteint un statut culte assez rapidement sans que je comprenne pourquoi.
Autour de moi, les gens hurlent à la lune quand je fais part de ma très profonde déception et de mon ennui, c'est presque comme si j'étais une pestiférée dans certaines conversations.
Cependant, ça ne m'empêche pas de le dire haut et fort, ce film est surfait et bouffi de sa propre philosophie de comptoir, une poudre aux yeux assez cheap qui tel leur savon mousse beaucoup pour pas grand chose.
En conséquence et dans l'attente de votre dislike, chers et chères co-sens-critiqueurs, merci de votre attention.