Que dire de Fight club...
On pourrait faire une thèse sur ce film.
Tiré du roman éponyme de Chuck Palahniuk, dont il reste par ailleurs très fidèle, Fight club est unique en son genre.
Fight Club est un chef d'oeuvre du maître incontesté du Thriller coup de poing, sir David Fincher.
Le film est sombre, trash, violent, politiquement incorrect, jouissif a souhait, parfois très gore.
Tourné il y a 16 ans déjà, avant le 11 septembre 2001, Fight club célèbre l'apologie de l'anti capitalisme américain.
Vient avec le confort de cet individualisme exacerbé, qui caractérise tant le monde occidental.
Sa fin aurait sûrement été très différente, s'il avait été tourné après le 11 septembre.
Bourré de répliques cultes, Fight Club est aussi une satire cruelle savoureuse de la société de consommation dans laquelle nous vivons.
Le père spirituel de Breaking Bad décrit une société devenue malade d'elle même, comme rongée et pourrie de l'intérieur par un cancer.
Littéralement lynché par la presse lors de sa sortie, Fight club est devenu un film culte au fil du temps.
Son scénario est parfaitement écrit, rythmé à la musique splendide des Dust Brother, et à une propagande subliminale des plus recherchées.
Le casting géant nous livre un Brad Pitt qui crève l'écran dans l'un de ses meilleurs rôles : le chef charismatique du Fight Club, Tyler Durden.
Edward Norton fait un duo d'enfer avec Brad Pitt, et excelle dans son jeu d'acteur.
La belle Héléna Boham Carter complète ce trio infernal, dans son personnage complètement barré, celui de Marla Singer.
Chaque plan de Fight Club est unique en son genre, il se passe toujours quelque chose, on découvre de nouveaux détails, même après avoir visionné le film
plus d'une dizaine de fois.
Le scénario possède de nombreux rebondissements qui tiennent le spectateur en halène.
Fight Club est un ovni unique en son genre, témoin de l'âge d'or du cinéma Américain (1990-2000).
Il ne nécessite ni suite ni préquel, encore moins de reboot qui viendrait salir son emprunte,
Fight Club est une oeuvre auquel il serait sacrilège de faire un reboot.
C'est une adaptation de roman comme on en fait plus de nos jours.
Il reste avec Panic Room et Seven, l'un des meilleurs films de Fincher.