Posons... ça nous occupera
Film de poseur par excellence, Fight Club, m'a laissé froid,
Tout le monde hurle au génie face au twist final, mais à l'époque, il n'y avait pas un seul film sans ce procédé. La réalisition est clipesque, sans atteindre le niveau d'un Michel Gondry (franchement les prix affichés, comme dans un catalogue Ikea?), la morale est facile et mal adapté (nos pères étaient nos dieux, nos pères sont morts... merci Friedrich, mais je ne suis pas sur que le réal. ait vraiment compris ce que les mots du philosophe impliquaient), la société anarchiste primaire (et machiste par ailleurs) ne peut fonctionner, et non parce que le monde auquel elle s'oppose est plus fort, mais simplement parce qu'elle évite les femmes et prone une violence stupide et primaire, sortie de toutes considérations humaines, aussi ridicule que les philosophes des lumières qui allaient dans l'exact opposé. En voyant ce film j'ai eu l'impression de voir une dissert' d'adolescent, vénérant Nietzche, Rimbaud, et Warhol, pour l'image, plus que pour le fond, se rebellant sans savoir vraiment comment ni pourquoi. Reste le jeu des acteurs, quelques scènes de qualité, mais pas assez pour m'y faire revenir.