Il y a pas mal d’œuvres où la fin vous mets une claque et remet en cause toutes les certitudes que vous avez établies tout le long du film mais le piège avec ces films, mais une fois qu'on les a vu, le second visionnage n'a plus la même saveur : Fight Club n'en fait pas parti.
Lors du premier visionnage, on adore la fin qui vous laisse sur le cul mais le second visionnage est d'autant plus passionnant. On peut pleinement apprécier la prouesse technique de David Fincher : pendant 2h, il arrive à nous faire croire que le narrateur et Tyler Durden sont 2 personnes distinctes mais si on fait attention, à aucun moment, ces 2 personnages ne discutent en présence d'une 3ème personne. Même lors de la scène dans la maison où Edward Norton évoque Tyler Durden à Marla et nous avons l'impression qu'ils se croisent tous les 3, dans cette maison mais ce n'est absolument pas le cas, de plus, tous les dialogues peuvent être interprétés de différentes façons.
Et que dire des images subliminales que nous ne voyons pas toujours la première fois qu'on voit le film.
Bon, j'arrête, vous l'aurez compris, ce film fait parti de mes films préférés.