Entre rejet violent de la société de consommation, des normes sociales, et folie douce, le Fight Club est un club très fermé ou ne peuvent entrer que les plus désespérés.
Mais ne serait-ce pas un peu le cas de tout le monde ?
Tout le monde dans sa vie n'a-t-il pas au moins une fois une raison d'être ou de se croire désespéré ?
Voir ce film, c'est comme se prendre un grand coup de poing en plein dans le nez, le plexus ou la tempe : On en reste K.O sans pouvoir réaliser ce qui vient de nous arriver.
Un ouragan qui ravage la Louisiane, un avion qui s'écrase sur le World Trade Center, voilà comment la philosophie du Fight Club pourrait être imagée : des développements théoriques du côté sombre du héros/antihéros au plastiquage d'immeubles, nos préjugés sociaux sont balayés, mis à mal, questionnés à l'extrême, victimes du terrorisme de pensé de cet homme sombre et corrosif.
Fiction avant toute chose, chef d'œuvre à ne pas laisser entre toutes les mains.
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