Filles de joie, spectateurs en peine

Trois femme d'âges différents mènent une double vie : une fois passée la frontière avec la Belgique, elles sont en fait employées dans une maison close. Quand l'une des trois va être en danger face à un client menaçant, les deux autres vont se lier contre l'adversité.

Je ne sais pas si c'était la meilleure chose à faire que de sortir Filles de joie à la sortie du confinement en 2020 ; parce que non seulement il n'y a rien de coquin, ce qui est bien dans un sens, mais c'est un film où le cinéma semble absent. tout comme l'âme des trois actrices que je trouve très mauvaises. C'est limite si on pense qu'elles vont travailler à la mine avec leurs têtes d'enterrement, particulièrement Sara Forestier qui en fait des caisses.

A priori, le projet des réalisateurs est de montrer un côté presque documentaire sur la prostitution qui se fait ici de manière légale, dans une maison close en Belgique, avec des clients où il ne se passe pas grand-chose, comme le client de Noémie Lvovsky, une des rares bonnes scènes, juste discuter. Et d'autres, avec Annabelle Lengronne, avec qui ça se passe mal.

Jusqu'à une dernière partie digne de la loi du Talion que je trouve discutable au niveau de la morale. En tout cas, le film n'est vraiment pas terrible, sauvé ça et là par des acteurs comme Sergi Lopez, qui joue le compagnon de Lvovsky, mais pas de quoi se lever la nuit.