Critique de Filles, épouses et une mère par Serge LEFORT
HARA Setsuko alterne les films avec NARUSE Mikio et OZU Yasujirō, mais joue toujours de la même manière. Son avant-dernier film m’ennuie terriblement...
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le 15 déc. 2024
On retourne ici vers les sommets de Pluie Soudaine dans le mélange tragi-comique du quotidien d'une famille qui a du mal à vivre ensemble.
C'est souvent drôle (géniale scène de la projection du film 8 mm) voire parfois limite parodique (Tetsuya Nakadai en jeune premier romantique) mais c'est toujours digne et juste à l'image d'une Tetsuko Hara aussi magnifique que chez Ozu (c'est d'ailleurs le plus "Ozu" des film de Naruse que j'ai pu voir).
On se perd par contre parfois dans la multitude de personnages (une bonne douzaine tout de même) mais d'une autre coté, tous sont très bien écrit avec cette vision assez acide-cruelle de la famille japonaise.
Pour le 1er en couleur que je vois, c'est très agréable avec des tons un peu délavé. En revanche, l'utilisation du Scope n'est forcement justifiée.
Les 2 heures accusent aussi de temps à autres d'une baisse de rythme mais la séquence finale une nouvelle fois sublime (bigre cet adjectif revient souvent !) rachète ces quelques défauts.
Créée
le 3 févr. 2017
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