Filles, épouses et une mère par Alligator
Les sous-titres à l'anglais approximatif (orthographe innovante, syntaxe improbable) m'ont peut-être un peu perturbé par moments. J'ai parfois eu du mal à suivre le récit. Ou disons plutôt, je n'ai pas eu accès à toutes les subtilités des dialogues.
Aussi est-ce sans doute plus de ce côté là que je vois le malaise de mon visionnage.
L'histoire ne m'a pas autant parlé qu'à l'accoûtumée avec Naruse. Et comme souvent avec cet auteur, le souffle immense de l'histoire m'ébouriffe vers la fin et donne tout le poids légitime du film. Ici, j'ai frôlé l'orgasme sur les dernières minutes du film. Malheureusement, c'est un peu court pour me faire oublier les trop nombreux moments où les sous-titres m'ont laissé tout seul, planté devant les images comme un con. Bref, voilà une histoire de vieille mère de famille qui devient un poids pour ses enfants que je devrais revoir pour mieux l'apprécier. Vivement une édition française.