S'inscrivant dans le registre du post-apo, "The end" part d'un pitch plutôt séduisant, voyant un groupe d'amis en pleines retrouvailles confrontés à la disparition progressive... du reste de l'humanité.
Malheureusement, si le metteur en scène Jorge Torregrossa semble vouloir faire un parallèle entre cette situation fantaisiste et la dissolution inévitable des rapports humains, il ne parvient jamais à tirer parti de son point de départ accrocheur, et peine à instaurer un véritable suspense et une ambiance apocalyptique, les situations s'enchaînant mollement sans que le spectateur ne se sente le moins du monde concerné.
Compliquant inutilement les rapports entre ses protagonistes (quel intérêt que le héros paye une jeune femme pour qu'elle se fasse passer pour sa compagne, il n'aurait pas été plus simple d'en faire simplement sa petite amie ?) et ne procurant pas la moindre petite tension ou émotion, "The end" se laisse cependant regarder grâce à la beauté de ses paysages naturels et à la présence de la resplendissante Clara Lago.