Le choix d'être de passage.

Ce film est efficace sans être puissant et cela est lié je crois au manque d'expérience. Mais dans ce cas c'est loin d'être néfaste lors du rendu final. Même si la thématique de l'oeuvre est très brute pour ne pas dire rude la réalisation mêlée aux jeux d'acteurs donnent des instants de délicatesse qui touchent à leurs façons, c'est là toute la force du long métrage.

Le choix d'être à échelle humaine prend vraiment son sens quand on suit des personnages faire de mauvais choix et ce sans être des personnages idiots. C'est de là que le film tire son essence. Cela risque parfois de poser problème comme par exemple l'impression de ne rien voir d'intéressant à l'écran. Effectivement l'idée étant de se concentrer sur ce qui fait des liens durant une situation de crise. Et ça c'est immatériel et non palpable.

Le rôle principal ressemble énormément à Max dans Mad Max Fury Road mais ce n'est pas une mauvaise chose, le charisme est au rendez-vous le tout sans dire grand chose. Les rôles féminins sont tous très surprenants.

Le déroulement de cette production rappelle beaucoup le film Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare. Plus dans la philosophie que dans le traitement de la forme. These final hours mérite sa petite renommée.