En hommage à Luke Perry, j'ai décidé de visionner Final Storm réalisé par le maître allemand Uwe Boll. Digne descendant de Friedrich Murnau et Fritz Lang. Ce qu'il ne faut pas faire.
Vu le titre, je m'attendais à un sous Twister, un sous Black Storm. Pas du tout. On est dans un monde post-apocalyptique. Plus précisément, faute de moyens, dans une campagne inquiétante. Il y a des intempéries, du brouillard, les voisins et le chien qui ont disparu sans laisser de trace et pas âme qui vive dans la ville d'à côté. L'atmosphère est vaguement inquiétante. On attend qu'il se passe quelque chose. Il doit se passer quelque chose avec la présence de cet étranger qui vient troubler la petite vie trop tranquille de ce fermier, sa femme (dont les charmes ne le laisseront pas indifférent) et leur adolescent de fils.
Il ne se passe pas grand-chose en réalité. Où sont passés les habitants ? On ne sait pas. Qu'est-ce qui s'est passé au juste pour qu'on en soit arrivé là ? On ne sait pas non plus. Seul le passé de ce vagabond très pieux sera dévoilé. La fin laisse place à plusieurs interprétations. Uwe Boll a voulu laisser plein de questions en suspend. A-t-on envie de discuter avec son voisin de la fin de Final Storm ? Sans vouloir comparer, il n'est pas Kubrick et ce n'est pas 2001, l'odyssée de l'espace. C'est ça que je veux dire.