De Miguel Sapochnik on lui doit le peu réussi Repo Men (datant de 2010) puis pas grand chose depuis. Il nous revient avec Finch qui est ma foi, une agréable surprise.
Dans un futur qui semble pas énormément éloigné du notre, la Terre a été ravagée par des éruptions solaires faisant de notre planète un lieu devenue difficilement habitable, et avec comme corolaire peu de survivants.
Parmi eux, un homme joué par Tom Hanks qui tente tant bien que mal de continuer à vivre dans un environnement hostile. La scène ouvrant le film, durant laquelle on l'aperçoit glaner des provisions dans un supermarché, n'est pas sans rappeler le style du jeux vidéo Fallout (mais la comparaison s'arrête là). Il a la chance d'avoir un refuge malheureusement l'instabilité de ce monde doit le faire fuir, mais comme c'est un ancien scientifique il va mettre en marche un robot qui va l'aider lors de sa transhumance.
Sans rentrer davantage dans les détails, ce robot est comme un enfant qui doit tout apprendre mais en seulement quelques jours (on en sera rapidement la raison), avec pour seul autre compagnon un chien Tom Hanks a suffisamment d'épaules pour faire tenir ce film.
Finch n'est pas un film exceptionnel, mais c'est un joli film avec des passages parfois émouvants. Le robot paraît réellement vivant et devient aussi attachant que peut l'être un humain. Le réalisateur s'est focalisé sur les rapports entre les personnages, et délaisse le côté spectaculaire que peut offrir un monde post-apocalyptique.
Simple, beau et efficace. J'ai passé un bon moment devant ce film de SF humaniste.