On nous parle d'une tempête mais on n'en voit pas la couleur. Et elle n'a aucun lien avec le film. Ce n'est pas un polar hongkongais avec des éléments de film catastrophe. C'est ce que je veux dire. C'est juste un polar. Mais quel polar attention ! Il y a une intensité de dingue dans les scènes d'action.
Il faut dire que ces braqueurs ultra-violents n'ont pas vraiment la tête de braqueurs de cité. Mais plutôt de mercenaires aussi ingénieux qu'armés jusqu'aux dents. En face, il y a du répondant avec Andy Lau en flic opiniâtre. Et au milieu, un gangster repenti. Coincé entre l'amour pour sa fiancée et l'appel des affaires. Et tout ce joli petit monde se tirent dessus, se bat (la baston énorme sur l'espèce de grillage sur le toit), se courent après en voiture.
Le réalisateur nous avait promis une scène d'action finale dantesque ? Elle y est. Au milieu de toutes ces explosions phénoménales, les corps humains, à force de les voir voltiger, n'ont l'air que d'être bien peu de choses. On passe par toutes les émotions. L'excitation avec toutes ces fusillades, l'émotion, le désespoir, la colère au vu de toutes ces morts gratuites. C'est la deuxième fois que je le vois et j'ai autant kiffé que la première.