Calme
Avec ce film je découvre le cinéma de Kelly Reichardt et je dois dire que j'ai tout de suite été envoûté par ce qui sera, pour moi, l'élément marquant du film : son calme. On a un western sans bruit...
Par
le 16 janv. 2021
49 j'aime
7
Le film de Kelly Reichardt rappelle sans conteste le chef-d’œuvre littéraire de John Steinbeck, « Des Souris et des Hommes », tant il s’agit de dévier le rapport de survie de deux hommes vers l’amitié. En jouant sur le calme des espaces tout en laissant place à leur contemplation, First Cow trouve sa force dans la simplicité de son intrigue. La vache exploitée, c’est l’Amérique, celle dont on en tire le lait comme l’animal dont on ne peut se servir. Des contrées déjà inégalitaires, mais il n’y a pas de hiérarchie pour l’amour, et c’est bien ce qui distingue l’arriviste comme le vice, de la vertu. Un très beau film, à découvrir sans plus attendre.
Micro-critique rédigée en 2021.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films avec Toby Jones, 2021 : Une année cinématographique et Les meilleurs films de 2021
Créée
le 30 oct. 2021
Critique lue 87 fois
2 j'aime
D'autres avis sur First Cow
Avec ce film je découvre le cinéma de Kelly Reichardt et je dois dire que j'ai tout de suite été envoûté par ce qui sera, pour moi, l'élément marquant du film : son calme. On a un western sans bruit...
Par
le 16 janv. 2021
49 j'aime
7
Kelly Reichardt, qui nous avait laissés avec Certain Women des récits de femmes d’aujourd’hui, revient avec First Cow sur l’amitié entre deux hommes d’autrefois (John Magaro et Orion Lee) dans...
Par
le 25 janv. 2021
24 j'aime
4
Principaux personnages de First Cow : un cuisinier taciturne, expert dans la confection de pâtisseries ; son acolyte d'origine chinoise, qui voit dans l'Amérique une terre d'opportunités ; une vache...
le 14 août 2020
22 j'aime
15
Du même critique
Tout droit sorti des cartons Netflix, Athena s’apparente au film de banlieue comme pouvait l’être BAC Nord l’année dernière. Alors que le soldat Abdel peine à se remettre de la mort de son frère,...
le 26 sept. 2022
49 j'aime
6
Il n’est jamais agréable de constater le piètre jeu d’un acteur que l’on apprécie, surtout lorsqu’il est dirigé par un auteur. Le film d’Arnaud Desplechin est une souffrance constante, paralysée par...
le 23 mai 2022
37 j'aime
3
Il n'était pas possible d'attendre quoi que ce soit de ce deuxième volet du déjà très oubliable Black Panther, pour la simple raison qu'il n'y avait encore rien à ajouter à la matière très fine de...
le 20 nov. 2022
20 j'aime
1