On retrouve dans First Love les thèmes récurrents à Miike, à savoir les yakuzas qui crient, les problèmes familiaux, les chinois, l'absurde dans la violence, et les rebondissements abracadabrants. Ici, c'est un personnage assez taciturne et renfermé, boxeur, qui va se retrouver mêlé par erreur dans une guerre de gangs sino-japonaise après l'annonce qui lui est faite d'une tumeur cérébrale.
Cependant, on peut constater que le film reste un peu plus sage que ce qu'a pu faire Takashi Miike plus tôt dans sa carrière. L'ambiance est en effet moins malsaine et poussive dans la violence, mais rassurez-vous, elle n'est pas non plus tout public, quel intérêt sinon ? Après un début un peu lent, on obtient ce pour quoi nous sommes venus, et c'est bien réussi.
Même si ce n'est donc pas forcément le Takashi Miike que je conseillerai à qui veut voir du pur Takashi Miike, First Love, le dernier Yakuza (d'où sort ce sous titre ?) est donc un bon divertissement réussi, et peut tout de même constituer une bonne porte d'entrée à son cinéma.