Oulah !
Comment dire ? C'est le genre de film que l'on hésite à trouver génial ou repoussant. Concrètement d'un point de vu purement technique il n'y a rien à redire : les effets et l'animation servent au...
le 7 févr. 2013
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Artiste plasticien, vidéaste éclairé, Édouard Salier livre avec Flesh, son premier court-métrage en animation de synthèse, un
Projections de chairs lascives sur la skyline new yorkaise dans un sépia orangé appuyé de sensualité autant que de sanguinité, prises de son réelles du 11 septembre 2001 pour un montage fictionnel d’exagération et de multiplication paroxysmique des crashs ouvrant alors des flèches de sang, droites, jaillissantes des buildings pénétrés, il y a une part d’expérimental qui tente de conceptualiser la farce de violence.
L’Empire dévoile tout mais ne voit rien. Ses ennemis idéalisent tout
mais ne tolèrent rien. L’orgasme terrestre des putains cathodiques
pour les uns. L’orgasme éternel des 70 vierges paradisiaques pour les
autres. Et si la chair était seule au monde ?
Ainsi est présenté l’opus.
Dans le déchaînement exponentiel des bourdons macabres détournés du ciel vers les chairs abandonnées du grand bureau mondial de la finance, il y a la conviction des vices de l’homme, partagé entre
L’Empire du capital et du libéralisme, au sommet de ses paradoxes esclavagistes contre l’obscurantisme sanguinaire pour la même promesse de voluptés vaines. Alors plus encore, dans le cycle qui s’enclenche, il y a
La chair ne pointe qu’une seule voie.
Créée
le 9 févr. 2017
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