Belmondo dans ses excès

En découvrant ce film il y a quelques semaines : le début m’a frappé : la sensation de l'avoir déjà lorsque j'étais petit : soit Belmondo qui se fait braquer alors qu’il veut dormir sur un petit terrain dans un sac de couchages, répliques à la con, réponse burlesque et la scène où Belmondo entre dans une maison avec sa voiture, défonçant la large porte d’entrée.
Le reste, je l’ai redécouvert, puisque je n’en avais aucun souvenir, donc je considère quand même comme une découverte. Belmondo, plus voyou que flic aux méthodes très particulières pour coincer des méchants, accompagné souvent de son fidèle Charles Gérard : avec un bureau de casino qui explose, une voiture, des punchlines, bagarres, la rencontre avec une femme et puis sa gosse (à lui) chiante comme pas possible qui débarque.
J’adore Jean-Paul Belmondo : sans être un fan absolu de lui, j’adore ce qu’il dégage : sa sympathie sincère (puisqu’il est réellement sympa dans la vraie vie), son goût pour les cascades, les punchlines, sa gouaille. « Flic ou voyou » : c’est tout lui. Mais faut savoir doser, parce que le côté théâtral, excessif – qui font partie de son personnage certes, bah ça m’as saoulé au bout d’un moment. Autre point bien saoulant : sa fille à l’écran, l’actrice est chiante, elle a des répliques débiles et en fait, sa Présence ne sert quasi à rien – à la fin, elle aurait pu être remplacée par un chien…