Nico Giraldi, un flic italien habillé de manière peu conventionnelle, en jeans et bonnet, traque un escroc avec là aussi des méthodes peu catholiques.
La diffusion de plusieurs des films de la série sur Netflix fait que j'ai parfaitement recontextualisé le personnage, l'univers, mais comme tous les autres, Flics en jeans peut se suivre de manière autonome sans soucis. On a déjà tout le personnage de Nicol Giraldi, avec un Tomas Milian qui ne met pas encore du Khöl autour de ses yeux, ni de bleu de travail, mais il a déjà son bonnet qui lui permet d'avoir une perruque, qu'il ne quitte jamais,y compris en couchant avec une femme. D'ailleurs, le scénario parle très rapidement du passé du flic : un ancien voyou qui s'est remis dans le droit chemin et qui applique ses méthodes, point. D'ailleurs, on retrouve déjà son gout pour le cinéma, puisque sa souris s'appelle Serpico.
D'ailleurs, le méchant du film n'est autre que Jack Palance, comme à chaque fois ou presque dans la série où un acteur étranger passait faire un tour en Italie pour toucher un chèque. C'est dans la droite lignée des suites que je connaissais déjà, avec des cascades, des insultes, voire même de l'humour noir, avec une intro assez drôle où un type fait semblant de faire caca sur un rond-point. Cela amuse des touristes japonais qui veulent le prendre en photo et le temps qu'ils soient occupés, d'autres bandits leur piquent leurs valises sans qu'ils s'en rendent compte.
Le grand succès du film va lancer la début d'une saga durant en tout onze films, et toujours avec Bruno Corbucci à la caméra et le bonnet de Tomas Milian. Pour le meilleur ?