Première minute, géniale.
Première demi-heure, OK.
Après ça se gâte...
Difficile de résumer aussi bien mon désarroi que la critique de même note (et même un cran au-dessus car j'ai baissé la mienne à mesure que je me remémorais le film) dans le match des critiques et que je vous invite à lire. Donc je vais faire court :
On vous vend le film sur la base d'une histoire de crash d'avion et de pilote héros et qui l'est peut-être pas (à voir) et on vous sert un film sur l'alcool et les drogues, plein de bons sentiments à la fin, à en vomir son petit-déj, avec des personnages tous plus insipides les uns que les autres. La capacité du réalisateur à éveiller l'émotion et l'intérêt est proche de zéro quand la longueur du film, elle, tend vers l'infini.
Et finalement, passé tous les "dieu l'a voulu ainsi, il a un plan pour toi, mec", (attention spoiler), le film se résume a : Le mec est un bon pilote parce que n'importe quel autre pilote aurait tué tout le monde mais par contre s'il avait été sobre il aurait pu sauver tout le monde au lieu d'en perdre quelques uns au passage, ce qui enlève de son héroïsme. Et puis aussi, dans la vie, il craint à fond et il a un problème avec l'alcool.
Ce film est donc juste un film sur la première étape aux alcooliques anonymes : reconnaître sa dépendance.
2H20 à supporter ce type dans son déni et heureusement que le film était pas en 4D, ça aurait été 2H20 à se boucher le nez pour ne pas sentir l'odeur ambiante de joint, les vêtements imprégnés d'alcool et l'haleine de Denzel après une clope, une vodka et un café serré.