Zemeckis veut nous faire croire à la profondeur de son propos en multipliant les thèmes, comme la croyance de certains en la divine providence, ou la foi qui permet de tout accepter, ou encore le mensonge qui devient une drogue. Mais ce ne sont qu'autant de couches de vernis que l'on ne creuse pas.
L'essentiel est ailleurs:
Avec deux grammes d'alcool dans le sang et de la cocaïne plein les narines, Whip Witaker réussit à sauver l'avion qu'il pilote avec un calme et des solutions inouïes.
Tous les meilleurs pilotes à qui on demande de réussir la même chose à jeun sur simulateur échouent.
Lui-même est incapable d'expliquer comment il a trouvé la solution. Il a agi d'instinct.
Ca fait peur!
Comment pourrais-je encore monter dans un avion si on ne me garantit pas que le pilote soit bourré et sous cocaïne?