Dès la première scène entre nana à poil et petit déjeuner au bourbon et à la cocaïne, Denzel dynamite son image en composant ce personnage de pilote de ligne trop sûr de lui et dévoré par ses démons alcoolisés. La scène de crash qui suit est particulièrement réussie, Zemeckis n'ayant pas perdu la main. Le film se concentrant ensuite sur les questions d'addiction se dilue un peu par la suite avec un côté un peu trop rédemption religieuse pour le goût européen, mais reste porté par son excellent casting.