Grand écart entre le lourdingue et la comédie romantique

Difficile de trouver grand intérêt au scénario de Watanabe Hisashi et Murakami Nosamu qui mélange sans soucis de cohérence, thérapeute vicieux, célibataires pervers et flics travestis avec une bluette plus mélancolique. Le film fait le grand écart entre le lourdingue et la comédie romantique. Masaru Konuma apporte ses compétences de réalisateur à cette « oeuvrette » notamment pour filmer les ruts. Restent donc les actrices : Tomoko Ai (Shunga 1983) dont je ne suis pas fan de la chevelure très années 80 incarne une crédible cheffe de cabine respirant fort l’eau de rose, Makoto Yoshino, Shigeru Muroi et Keito Asabuki complètent les seconds rôles sans consistance particulière. Visiblement, il n’y a pas de sous-genre ‘hôtesse de l’air » comme pour les nonnes, les enseignantes, les plongeuses ou les infirmières ce qui est compréhensible au vu de cette comédie anecdotique « pour de rire ».
L’avion ne se crashe pas mais le vol est un peu ennuyeux, même si quelques bonnes idées fleurissent.