Esquisses d’esquif
L’inondation qui ouvre Flow et met à l’épreuve son protagoniste, un chat condamné à affronter sa peur de l’eau, métaphorise à merveille le dispositif mis en place par Gints Zilbalodis : du passé...
le 31 oct. 2024
53 j'aime
5
Encore une nouvelle claque cinématographique. Malgré les mioches qui braillent, FLOW est un vrai plaisir des yeux et du cœur. Réalisé dans un style bien différent des codes de l'animation (en dehors des films qui ont tendance à copier le style visuel des films SPIDERVERSE), le film réussit à imposer sa propre identité et instaurer une véritable poésie visuelle sans le moindre dialogue.
Toute l'histoire passe à travers l'action, le visuel, et les yeux des protagonistes, ce qui finit par créer un véritable attachement à eux malgré leurs défauts (le chat est un solitaire, le chien est trop enthousiaste, le capybara est un paresseux, le lémurien est cleptomane et l'oiseau est autoritaire).
Très certainement influencé par les écrits bibliques comme l'Arche de Noé et la tour de Babel, le réalisateur, pourtant, ne verse jamais dans le moralisme pompeux ou religieux. Au contraire. Un peu comme HAPPY FEET, FLOW distille un message de solidarité et d'amour dans un monde en proie au chaos et/ou à l'autoritarisme ce que le dernier plan du film montre tout simplement en faisant une boucle avec le premier plan.
Un film magnifique qui doit figurer dans le top 10 de cette année.
Et oui le chat est trop mignon.
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il y a 7 jours
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