Alors oui, peut-être que ce film est une critique acerbe et ironique de films traitant des "highschools" aux États-Unis, mais bordel. Putain de bordel. Les mecs sont français, alors pourquoi, bordel de Dieu, faire un film sur les États-Unis et remplacer tout ce qu'on peut par "Foon". Et c'est quoi, ça d'abord, "foon" ? C'est pour parler cul sans que ça se sache, c'est ça ? Genre "on est foon" c'est un code pour "on a baisé" ou bien ? Parce que je vois que ça, là. Et ça vole pas bien haut, je dois l'avouer. Tellement pas bien haut qu'à chaque réplique, on risque de se taper une clôture séparant deux champs de néant.
Les répliques. Hum. Le nerf de la guerre. Qui te tape savamment sur les nerfs. Mais toutes. Mêmes celles qui sont intégralement en français (peut-être deux fois en vingt minutes). Parce que le but affiché de Foon, dès le départ (sur un générique de présentation à la Star Wars (déjà limite), c'est que le franglais (sic) sera le cheval de bataille de cette bouse sans nom. Oui. Le franglais. Le truc qui te passe par la tête quand t'es bourré. Le truc qui te fait parler comme un débile "How es-tu today ma chérie ?" (ce genre de truc, oui, sans trucage de ma part).
Un jeu d'acteurs à faire entrer Véronique Genest à l'Académie Française comme actrice de théâtre contemporaine, Des vannes à faire passer Kev Adams pour le nouveau Coluche. Un charisme des acteurs tellement nul que Dany Boon pourrait prétendre devenir l'égérie d'une pub de caleçons. Un script écrit avec les pieds qui ferait passer Marc Lévy pour Zola.
Bref, un film complètement naze que je ne soumettrais même à une salle de torture tellement j'aurais pitié des gens en face. Je vous dis ça en ayant vu 20 minutes de film. Je vous laisse imaginer le massacre après 1h20.
Ah oui, une dernière chose. Quand on fait un film sur des "lycéens" on évite de coller des mecs à moitié dégarnis dans le casting.