Salut à toutes celles et ceux qui se croient cinéphiles parce qu'ils ont trouvé Dark Knight "sombre" et ont vu Citizen Kane la semaine dernière.
Voici du vrai, du bon film : American Ninja 4. Donc déjà s' ils en ont fait quatre c'est qu'ils étaient créatifs. Ce qui n'est pas le cas de 90% des scénaristes français. Bien qu'ils ont réussi à nous pondre La Vérité Si Je Mens 3. Consternant. Ou Hollywoodiens de nos jours (cf Olympus has fallen). Il faut savoir que Joe Armstrong (joué par Mickael Dudikoff) est LE American Ninja des deux premiers films. Puis c'est Sean Davidson (David Bradley) dans le troisième volet. Et là les gars font fort, ils les réunissent dans le 4, tellement la menace du méchant est forte. Faut dire, le mec est dingue. Il déteste les rosbeefs mais déteste encore bien plus les amerlocks. Bon vous me direz, comme le reste du monde. Lui même est allié avec de sombres boubous extrémistes, c'était déjà de la faute des Arabes à l'époque. Enfin bon eux, les Chintocs ou les Cocos, franchement dans ces films à haute tenure intellectuelle de The Cannon Group Inc, ou même d'autres productions américaines, ils font pas la différences entre les peuples exotiques (pour eux). Le Coca, les burgers et la télé ça ramollit un cerveau déjà pas bien brillant (il suffit de lire Samuel Huttington pour s'en convaincre).
Donc le film s'ouvre sur une séquence aux combles du surréalisme avec des forces deltas qui canardent des ninjas tous en les fuyant. Finalement ils se font moitié buter, moitié attraper. On se retrouve d'un coup dans une église avec l'ami Sean en témoin de mariage de son pote black sorti des quotas. Ce con de Sean sort son téléphone en plein mariage car il a reçu un appel du chef de la CIA et de mon cul. Du coup son pote chimpanzé interrompt son propre mariage et se casse avec l'autre ninja blanc bec. Qui au passage a vraiment un gueule de travelot, on se croirait à la gay pride. Ou au sénat. Bon le maquillage n'aide pas, surtout ce trait noir autour des yeux à la Madonna. Ils partent ensuite ensemble dans un lointain pays qui ressemble à l'Amérique Latine et ou apparemment on roule à gauche. Leur contact c'est un gamin qui fait des blagues en rapport au cinéma. Par la suite le gars qui leur montre ce qu'il faut faire, se fait buter. Bon c'était un gros avec un chapeau à la con , donc tout le monde s'en fout. Ils s'échappent et une conasse les planques dans un genre de dispenser mais avec des morts.
Ensuite le méchant torture et tue et les héros le tapent. L'invraisemblable tutoie également l'incohérent avec une facilité désarmante : Un Sheikh qui se tourne dans la mauvaise direction pour prier Allah (sic) et qui est à la tête d'une armée de ninjas (sic de nouveau) qui ferait pâlir d'envie Blofeld dans On ne Vit que Deux Fois et Joe, le ninja américain dyslexique, qui attrape une flèche au vol avec la bouche. Et je parle pas des dialogues que je vous laisse découvrir. De la magie pure ce film. Reste quelques bonnes séquences et plans comme ce travelling ou Joe balance des grenades ninjas qui produisent de la fumée blanche et libère les prisonniers dont l'autre ninja américain. Les américains, tout le monde les détestent mais ils font tous du ninjutsu, donc ils s'en foutent (et dire que je pensais que le Ninjustu était un truc super secret …).
Bon pour résumer, American Ninja 4 c'est comme ta mère, mais avec des ninjas.