Force of Execution par Incertitudes
Ce Force of Execution n'est pas terrible. On est dans la place. On est dans la place. C'est ce que répète en boucle Ving Rhames qui visiblement devait avoir des impôts à payer pour viser aussi bas. Quant à Steven Seagal, car c'est finalement lui qui nous intéresse, toujours plus gros et pataud que jamais, il campe un baron de la drogue vieillissant et qui souhaite raccrocher.
Je ne sais pas s'il compte faire de même en vrai, peut-être serait-ce souhaitable, mais dans le film, il en vient même à s'effacer au profit de Rhames et Bren Foster. Alors que Seagal reste doublé dans ces rares scènes de baston, mais comment pourrait-il en être autrement, Foster fait le taff. C'est l'attrait de ce petit téléfilm (on en vient typiquement à zapper les scènes de parlotte pour aller vers la prochaine scène d'action) sorti directement en vidéo et qui se destine à la télévision en deuxième partie de soirée. Ce n'est pas cher à produire. Pour les chaînes de télé, ce n'est pas cher à l'achat et on sait que la communauté de Steven Seagal est suffisamment nombreuse pour adhérer quoi qu'il arrive.
P.S : Il y a une scène qui m'a bien fait rire. C'est quand Trejo soigne les mains de Foster à l'aide des piqûres des deux scorpions parmi les plus venimeux au monde. "C'est suivant un rituel inca ou maya. Enfin, chais plus trop". Énorme.